La SSDV veut des soins dermatologiques suffisants et adéquats, c’est-à-dire adaptés aux patients et à leurs besoins, axés sur la qualité de vie, professionnellement qualifiés et économiques. La satisfaction et la sécurité des patients sont au centre des préoccupations, tout comme l’application correcte des tarifs par les médecins et les assureurs maladie.
Qualité de l’enseignement, de l’éducation permanente et de la formation
Le concept de formation postgraduée pour la formation de spécialiste en « Spécialiste en dermatologie et vénérologie » est régi par la Réglementation pour la formation postgraduée, élaborée par la SSDPM avec l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue et accréditée selon la Loi sur les professions médicales (LPMéd). Le haut niveau de qualité du concept de formation continue est vérifié de manière indépendante. La SSDV vérifie régulièrement l’actualité de ce concept de formation continue et le développe. Cela permet de garantir que l’exigence de traitements dermatologiquement compétents et conscients des coûts est durablement satisfaite.
Dans le domaine de la formation continue, seules les formations qui correspondent à l’état actuel de la dermatologie et dont le contenu est indépendant de tout sponsoring de l’industrie pharmaceutique sont accréditées et dotées de crédits par la SSDV.
Utilisation rentable des ressources du système de santé
Le SGDV sensibilise la population à la santé de la peau dans le cadre de campagnes de prévention visant à réduire l’incidence des maladies dermatologiques.
Le SGDV soutient la mise en réseau des hôpitaux et des cabinets et encourage la coopération interdisciplinaire. Cela permet de garantir aux patients dermatologiques des soins optimaux, adaptés à leurs besoins et rentables. Afin de promouvoir une mise en réseau optimale entre les cliniques et les cabinets dermatologiques, la SGDV organise chaque année son assemblée annuelle pour tous les membres et les invités des cliniques et des cabinets. Des compétences professionnelles, scientifiques et économiques sont présentées lors de cette assemblée. De plus, un échange collégial professionnel peut avoir lieu, permettant aux cliniciens comme aux dermatologues libéraux de trouver des moyens communs de traiter les patients et de promouvoir la spécialité.
Sécurité des patients
La sécurité des patients est un élément essentiel des formations postgraduées et continues organisées par la SSDPM.
Les membres ont la possibilité de signaler de manière anonyme les incidents qui ont mis en danger les patients et qui ont failli leur porter préjudice. Ce système de déclaration CIRS (Critical Incident Reporting System) permet d’apprendre des erreurs et d’éviter ainsi qu’elles ne se reproduisent. La qualité des soins aux patients s’en trouve améliorée.
Enfin, la SSDV participe à divers registres de maladies chroniques et de tumeurs. Ces registres permettent d’enregistrer, de contrôler et d’évaluer la sécurité et l’efficacité des traitements dermatologiques. La SSDV s’engage à ce que le plus grand nombre possible de patientes soient enregistrées dans les registres existants et, si nécessaire, à ce que de nouveaux registres soient créés, car ces données génèrent un grand gain d’apprentissage. Enfin, les groupes de travail de la SSDV vérifient la pertinence, la qualité, la pertinence et l’applicabilité des lignes directrices internationales en Suisse et élaborent leurs propres lignes directrices, contribuant ainsi au haut niveau de compétence et de qualité de la dermatologie suisse.
Commission de déontologie de la SSDV pour garantir les objectifs de qualité
Dans le cadre de l’assemblée générale 2019, la SSDV a créé une commission de déontologie inscrite dans ses statuts. Celle-ci a pour but d’attirer l’attention des membres de la société qui ne s’orientent pas suffisamment vers les objectifs de qualité de la société de discipline médicale ou qui ne gèrent pas les ressources du système de santé de manière suffisamment consciente des coûts, sur les lacunes correspondantes et de les former et de les soutenir dans la conscience nécessaire de la qualité et des coûts. Des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion de la société de discipline médicale peuvent être prises à l’encontre des membres qui ne modifient pas leur conscience de la qualité et des coûts. La SSDV souhaite ainsi garantir, dans l’esprit de l’autorégulation, que ses membres mettent en œuvre avec succès les objectifs de qualité de la société de discipline médicale.
La commission de déontologie clarifie les difficultés dans la relation médecin-patient. En cas de difficultés avec leur médecin, les patients peuvent s’adresser au secrétariat général, qui reçoit les plaintes et les transmet à la commission de déontologie. Les membres de la commission de déontologie (ou de l’ombudsman) et la secrétaire sont indépendants conformément aux règles édictées et sont tenus de garder le secret sur les faits dont ils ont connaissance.